Entre prudence et regain d’optimisme, le Foie Gras sera bien présent en fin d’année !

76 % des Français se disent décidés à célébrer Noël selon une récente enquête^[1]. Une période durant laquelle le Foie Gras fait invariablement figure d’incontournable : il s’agit de leur produit festif préféré pour 75 % d’entre eux, devant le saumon fumé (67 %) et la bûche de Noël (61 %)^[2]. À quelques semaines du début des fêtes, la filière du Foie Gras commence enfin à reprendre des couleurs après un épisode d’influenza aviaire ininterrompu de 3 ans et autant de reculs successifs de sa production. Les professionnels ont travaillé d’arrache-pied en concertation avec les autorités vétérinaires pour sortir de cette ornière sanitaire. Ils sont même allés au-delà des mesures demandées en appliquant des plans de dédensification inédits. Désormais aux avant-postes de la lutte mondiale avec la vaccination débutée ce 2 octobre pour compléter leur arsenal de mesures de lutte.

Les professionnels reprennent leurs marques et anticipent cette année une reprise de production estimée à ce jour à +20 % par rapport à l’an passé. Toutefois, du fait du peu de stocks restant en début d’année, l’offre sera sensiblement équivalente à celle de l’an dernier. C’est pourquoi, les professionnels conseillent vivement aux consommateurs de ne pas attendre la dernière minute pour faire leurs achats s’ils veulent à coup sûr profiter du Foie Gras de leur choix pour les fêtes ! Et les Français y comptent bien : ils sont plus de 9 sur 10 à le qualifier de produit « festif » (93 %), « qui fait plaisir » (92 %) et « à partager » (91 %) : autant de qualités qui ont toute leur place sur les tables de fêtes, pour s’offrir une parenthèse festive gourmande dans un contexte tourmenté.

 La filière reprend progressivement ses marques

Les professionnels se remettent en ordre de marche après le plus long épisode ininterrompu d’influenza aviaire jamais connu, de 2020 jusqu’au printemps 2023. Surtout, ils ont lutté contre une épizootie d’une violence inédite en 2022. Pour la première fois, elle s’est étendue de l’Occitanie au Périgord, en passant par les Pays de la Loire, région abritant la majeure partie des couvoirs de canetons et des élevages de reproducteurs. Un passage dramatique puisque 80 % des reproducteurs de la filière ont disparu. Aujourd’hui, la filière peut s’appuyer sur des mesures de biosécurité strictes, ses plans de dé-densification volontaires et l’arrivée du vaccin pour reprendre progressivement ses marques. Sur 1 an, 64 millions de canards des filières canard à rôtir et à foie gras seront vaccinés dans tous les élevages de plus de 250 canards. Un déploiement dont le coût est estimé à plus de 100 millions d’euros, pris en charge à 85% par l’État, 15 % restant à la charge des professionnels. Cette charge supplémentaire et les mesures drastiques prises pour éviter la résurgence du virus ne laissent pas entrevoir de baisse des coûts de production dans les années à venir, malgré le fléchissement des coûts des aliments des canards.

 Vacciner et exporter : l’enjeu d’un emblème de la gastronomie française

Si le Foie Gras est plébiscité en France, avec plus de 9 Français sur 10 déclarant en consommer, il est aussi très apprécié à l’international, avec 77 pays traditionnellement importateurs de ce mets d’exception. 87 % des Français reconnaissent ainsi que le Foie Gras « participe au rayonnement de l’art de vivre et de la culture gastronomique française dans le monde ». C’est pourquoi la filière est mobilisée avec les Pouvoirs publics afin de rassurer ses partenaires internationaux sur la vaccination. La France est en effet le 1^er pays au monde à adopter cet outil complémentaire aux mesures de biosécurité avec un tel plan de surveillance et un dispositif de traçabilité sans faille.

Le Foie Gras : une vraie valeur refuge des fêtes de fin d’année

Les Français multiplient les preuves de leur envie de Foie Gras, quelles que soient les circonstances. L’an passé déjà, alors que le climat général était troublé par le contexte inflationniste et une actualité tourmentée (inquiétudes sur la guerre en Ukraine, grèves, coupures d’électricité envisagées…), ils étaient 84 % à considérer le Foie Gras comme un moyen de partager des moments de fêtes et de plaisir avec leurs proches[3] ! Un enthousiasme qui s’est traduit par un recul contenu de leurs achats. Alors que la disponibilité du Foie Gras était en baisse d’environ -33 % vs 2021 en raison de l’influenza aviaire, les ventes en grande distribution ont résisté avec seulement -19,2 % en volume sur la saison festive. En valeur, le repli s’est quant à lui limité à -2 % comparé aux fêtes de fin d’année 2021. Le Foie Gras a ainsi une fois de plus confirmé son statut de valeur refuge. Les Français veulent du Foie Gras en fin d’année ! Du côté des enseignes, le Foie Gras reste une valeur sûre : une référence de foie gras mi-cuit rapporte 4 fois plus de chiffre d’affaires qu’un produit festif moyen en hypermarché[4] !

 Le magret de retour dans les linéaires et sur les cartes des restaurants

Plébiscité par les Français qui sont 86%³ à en consommer, le magret fait également son grand retour en magasin et sur les cartes des restaurants. Cette viande d’exception est même classée deuxième plat préféré des Français avec la raclette juste après la côte de bœuf. Les Français sont 84% à estimer que le magret est une viande festive et 64% qu’il se prête particulièrement à la préparation de plats de fin d’année. 50% des Français pensent d’ailleurs que le magret fait partie des plats indispensables sur la carte des restaurants. Son retour est donc une bonne nouvelle et les professionnels de la filière vont même lui consacrer une campagne de communication radio dès novembre pour accompagner cette reprise de production.

 Le Foie Gras aux côtés des consommateurs et des restaurateurs

L’Interprofession du Foie Gras est toujours en contact avec tous les amateurs de Foie Gras, que ce soit à la maison ou au restaurant ! Le Foie Gras fait en effet partie des incontournables des tables de Chefs. 88 % des Français estiment que le Foie Gras doit être proposé dans les restaurants en fin d’année, 83 % à l’occasion des moments festifs comme Pâques, Saint-Valentin, fête des Mères, etc., et même près de 6 sur 10 (58 %) tout au long de l’année. C’est pourquoi la filière se mobilise auprès des futurs Chefs pour leur permettre de s’approprier ce produit symbole de la gastronomie française. Elle les a notamment invités à réinventer le Foie Gras en l’adaptant aux fameux burgers. Son Challenge Foie Gras a reçu une centaine de candidatures d’apprentis sur le thème « Avec du Foie Gras, le Burger se fait chic et magique ! Créez un Burger digne d’un Chef Étoilé » ! Les professionnels partent également à la rencontre des Chefs de demain dans leurs écoles, en organisant des MasterClass en partenariat avec EuroToques Jeunes. Pour les consommateurs, la filière propose des idées recettes, à découvrir dans des émissions culinaires à la télévision et sur les réseaux sociaux : @fandeFoieGras.

[1] Source : sondage LSA /YouGov – début octobre 2023

[2] Source : enquête CIFOG / CSA décembre 2022

[3] Source : Enquête CIFOG / CSA décembre 2022

[4] Source : Circana -saison festive 2022