22 Juin 2016
Les Belges et les suédois aiment le Foie Gras, l’occasion de « s’faire une p’tite tartine » devant Belgique / Suède. Et comme, pour une fois, il fait …
Lire l'articleLes professionnels du Foie Gras se sont fortement mobilisés afin de contribuer au développement d’une stratégie vaccinale complémentaire aux mesures de biosécurité. La campagne de vaccination contre l’influenza aviaire en France a officiellement été lancée le 2 octobre dernier. Pour l’occasion, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire, a fait le déplacement dans l’élevage landais d’Éric Dumas Président du CIFOG et chez les frères Dubos dans le Gers. Pour la filière Foie Gras qui s’est toujours inscrite dans une démarche responsable, cette campagne marque une étape décisive dans un travail collectif de longue haleine en collaboration avec les vétérinaires, les autorités sanitaires, les services de l’État et les autres filières avicoles.
Ce dispositif de vaccination, avec toutes les mesures de surveillance qui lui sont associées, est une première mondiale : il a pour objectif de protéger tous les élevages d’oiseaux et devrait mettre fin aux abattages préventifs d’animaux. Il s’agit d’un outil complémentaire aux mesures de biosécurité dans lequel les éleveurs de canards mettent beaucoup d’espoir pour limiter la diffusion du virus. Pour Éric Dumas, Président du CIFOG, il s’agit d’« une réelle lueur d’espoir qui doit permettre de sortir de l’ornière sanitaire dans laquelle notre filière se trouve ».
Sur 1 an, 64 millions de palmipèdes (filière Chair et Palmipèdes gras) seront vaccinés en France, ce qui devrait permettre de protéger toutes les espèces avicoles. En effet, la vaccination protègera les canards mais surtout limitera fortement le risque de diffusion entre les élevages et rendre ainsi plus efficaces les mesures de gestion. C’est donc la promesse de l’arrêt des abattages préventifs en nombre pour stopper la propagation du virus. Deux doses seront administrées. La première intervient à partir du 10e jour de vie des palmipèdes. Elle est suivie d’un rappel 18 jours plus tard. Ce plan vaccinal comprend également un plan de surveillance très précis mené par les éleveurs et les vétérinaires pour s’assurer de l’absence de contamination malgré la vaccination. Véritable défi technique et financier, le coût total de la campagne de vaccination est estimé à plus de 100 millions d’euros (fabrication du vaccin, administration, suivi…). Pendant les douze prochains mois, 85 % du montant sera financé par l’État et les 15 % restant seront pris en charge par les professionnels de la filière.
La vaccination est aussi la promesse de pouvoir continuer à proposer du Foie Gras, du Magret et du Confit aux consommateurs français et internationaux. Dans cette optique, la filière affiche clairement sa volonté : vacciner ET exporter.
Son engagement en première ligne dans la lutte contre l’influenza aviaire ne doit en effet pas lui fermer les frontières de certains pays importateurs de Foie Gras français. L’Interprofession met ainsi tout en œuvre aux côtés de l’État pour faire preuve de transparence et de pédagogie à l’international. Aussi, une des prochaines étapes pour aboutir à la réussite de la vaccination est d’obtenir l’acceptabilité de celle-ci auprès de tous ses partenaires internationaux.
Véritable emblème international de la gastronomie hexagonale et de l’art de vivre « à la française », le Foie Gras est en effet exporté vers près de 80 pays à travers le monde.
Sur tous les écrans
Le Foie Gras raconté en motion design