10 Déc 2016
« Tout ce que nous avons bien voulu savoir sans jamais oser le demander… » sur la vie de cette grande dame cuisinière à l’Élysée il y a …
Lire l'articleIl fallait y penser, mais pourquoi pas ? D’autant plus que pendant ce jour de fête il ne faut pas se priver des « OH !! » et des « AH ! ! » de surprise, voire d’incrédulité, serait-ce un gag ? Pour être parfaitement honnête, nous avions vu émerger cette idée un peu insolite ici et là, l’an passé.
Elle ressemble à une bûche traditionnelle sucrée et gourmande que l’on propose en fin de repas pour la Saint Nicolas le 6 décembre, et pour Noël. Mais comme il faut bien se renouveler, nous vous proposons une version salée réalisée avec du Foie Gras et enrobée de Magret fumé.
Cette présentation, très spectaculaire, est facile à réaliser, car nous nous appuirons sur une préparation prête-à-consommer sous la forme d’un rouleau ou d’un lingot (il faudra bien sûr arrondir les angles de ce dernier).
La bûche sera placée sur un fond de biscuits et de fruits. Nous avons choisi la mangue, car on en trouve facilement en cette saison.
Puis, nous habillerons notre réalisation avec de fines tranches de Magret.
Enfin, nous terminerons en la décorant de bâtonnets de fruits confits et de pelures de feuilles d’or.
Avant l’éclairage au gaz ou à l’électricité, il y avait les bougies, les lampes à huile, les lanternes et autres quinquets… c’est fou ce que les hommes d’autrefois ont été ingénieux pour y voir un peu clair dès la nuit tombée. Mais il y avait surtout la lumière des bûches rougeoyantes dans l’âtre de la cheminée.
La cheminée avant de devenir une décoration adaptée à nos styles préférés, très prisée de nos maisons modernes, était l’indispensable des foyers partout en France et cela depuis des temps immémoriaux ! D’ailleurs, les recensements précisaient le nombre de « feux » d’une localité et notre mot « foyer » indique le lieu de notre regroupement familial. Tous nos contes et légendes étaient racontés, écoutés et commentés devant l’âtre et sous le « manteau de la cheminée » selon l’expression.
De tradition chrétienne, mais venant des pratiques observées de longue date pendant ces longues nuits du l’hiver (solstice d’hiver), la bûche devait être très grosse et choisie dans un bois adapté pour une longue tenue au feu. En effet, elle devait se consumer doucement jusque tard dans la nuit de Noël, voire jusqu’à l’Epiphanie (Les Rois le 1er dimanche de janvier).
Plus tard, dans certaines régions, et avec l’arrivée des poêles à bois, la bûche devint plus petite et décorée.
Quels pâtissiers eurent l’idée de s’inspirer de la forme de la bûche et de ses décors pour en faire un dessert à partager, on ne le sait. Mais elle est apparu vers la fin du XIXe siècle sur les tables de nos arrières-arrières grands-parents.
Une tranche de notre bûche salée au Foie Gras et Magret en entrée avec le vin de notre région suggéré par notre caviste, va, à n’en pas douter, apporter une touche d’originalité à notre repas de Noël !
Pour 4 personnes
Préparation
Tailler finement les fruits confits en petits bâtonnets pour le décor au-dessus de la bûche. Retirer le gras des tranches de Magret de canard. Tailler le bloc de Foie Gras pour le façonner en ½ cercle. Couper la mangue en tranche d’1 cm d’épaisseur puis les retailler à la dimension de la base de la bûche.
Déposer les spéculoos sur une planche. Ajouter dessus les tranches de mangue rectangulaires et la bûche de Foie Gras. Retailler les spéculoos à dimension. Recouvrir la bûche de fines tranches de Magret de canard. Décorer avec des bâtonnets de fruits confits et quelques pelures de feuilles d’or et placer au-dessus un buisson de fruits confits.
Sur tous les écrans
Le Foie Gras raconté en motion design