26 Jan 2016
Les grands cuisiniers italiens de la Renaissance, comme les français, apprécient l’oie et son Foie Gras : Martino, Platina, Messisbugo, Scappi… Mais, en Italie, les palmipèdes sont …
Lire l'articleDès l’ancien Empire (Egypte, 2815-2400) av. J.-C) : « On trouve au Louvre la reproduction de cette véritable bande dessinée : sous les yeux du défunt et de son fils défilent la basse-cour : oies, canards (les poules n’existent pas encore sur les fermes). [Une] image (…) montre comment on gave ces canards et ces oies… et même des grues : assis par terre, deux valets préparent une pâte dans une marmite au fond bombé, posée sur un trépied. L’un des garçons tient un entonnoir (…). Son compagnon roule la pâte entre ses mains et forme de petits boudins réguliers. Passons à un autre dessin : les boudins de pâtes ont été bien arrangés dans une coupe et l’on n’a qu’à les prendre au fur et à mesure pour les enfoncer dans le bec avide de l’oiseau. D’un mouvement des doigts serrés autour du cou de l’oie, comme en un massage, on aide à la déglutition. A côté des gaveurs, des récipients contiennent un liquide, peut-être de l’huile pour faire mieux glisser la nourriture ? Tout un peuple d’oies et de canards, un peu plus loin, semble attendre avec impatience ce festin. Certains tendent déjà le cou. D’autres battent des ailes. Ou bien boivent, visiblement repus. »
In Histoire naturelle et morale de la nourriture, Maguelonne Toussaint-Samat, édition Bordas 1987.
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Le Foie Gras raconté en motion design