10 Juil 2012
Pour un été à la mer avec des moments de convivialité autour de repas sympas, voici une suggestion de recette insolite autour du Foie Gras et …
Lire l'articleAprès un nouvel épisode d’influenza aviaire particulièrement violent, les professionnels du Foie Gras redémarrent leur production. Grâce à leur mobilisation sur le terrain, il y aura bien du Foie Gras à partager à Noël ! Une bonne nouvelle pour tous les amateurs de ce mets d’exception, très nombreux en France. En effet, les Français sont plus de 9 sur 10 (91 %) à déclarer en consommer et, surtout, près de 8 sur 10 (79 %) à le classer n°1 des incontournables des fêtes de fin d’année[1] !
Alors, pour être sûrs de profiter du Foie Gras en fin d’année, les professionnels conseillent aux consommateurs de ne pas attendre le dernier moment pour faire leurs achats ! En outre, ce mets d’exception plus rare que les années précédentes n’échappera pas à l’inflation et le budget sera forcément un peu plus élevé pour partager des moments de plaisir avec ses proches et s’échapper de la morosité ambiante, le temps d’une pause gourmande. Il faudra compter en moyenne 0,50 cts d’euros supplémentaires pour une part de 40 g de Foie Gras. En effet, alors que sa production devrait être en baisse de l’ordre de -30 % à -35 % cette année et que les stocks ont déjà été largement entamés l’an passé, la filière doit également se relever dans des conditions inflationnistes sans précédent. La hausse généralisée de tous ses coûts de production est accentuée par le renforcement des mesures de biosécurité visant à éviter un nouvel épisode d’influenza aviaire. Ses coûts enregistrent ainsi une hausse de +30% sur 2 ans et la situation reste incertaine avec la flambée des tarifs de l’énergie.
Mais ces difficultés n’entament pas la détermination des acteurs de la filière française, n°1 de la production et de la consommation mondiale, dont l’objectif est de répondre aux attentes des Français. Et ils ont raison : la grande majorité de la population, 88 %, estime que le Foie Gras est un produit « Made in France » à soutenir et un savoir-faire traditionnel à préserver. En 2021, il a même attiré davantage de clients qu’en 2019, année pré-covid, avec 40,5 % de foyers acheteurs[2] ! Les Français sont attachés à ce mets d’exception et ne veulent pas le remplacer. 93 % s’accordent à dire que le Foie Gras fait partie du patrimoine gastronomique hexagonal et 77 % confient ne pas être prêts à le substituer par un produit exclusivement fabriqué à base de végétaux et cette proportion monte à 79 % lorsqu’il s’agit d’un produit de synthèse cultivé en laboratoire !
Pour la première fois de l’histoire, l’influenza aviaire a non seulement gravement touché le Sud-Ouest, mais également les Pays de la Loire, qui abritent les canards reproducteurs et fournissent plus de 70 % des canetons de la filière.
À ce jour, la filière ne dispose donc pas d’un nombre suffisant de canards pour assurer le redémarrage attendu de sa production. Elle estime que la situation ne pourra revenir à la normale qu’au second semestre 2023. C’est pourquoi elle demande aux Pouvoirs publics de prendre en compte cette conjoncture inédite de remplissage partiel des élevages dû au partage nécessaire des canetons, en adoptant des mesures d’accompagnement complémentaires pour venir en aide aux producteurs situés en zones restées indemnes et donc non éligibles aux dispositifs d’indemnisation.
La pénurie de canetons a en effet des conséquences sur tous les éleveurs, y compris ceux qui n’ont pas directement été victimes de l’épizootie. Les entreprises de l’aval sont également concernées, car le manque de matière première menace leurs emplois.
Fortement mobilisée dans la lutte contre l’influenza aviaire, la filière Foie Gras a décidé de prendre des mesures drastiques pour contrer la menace, au-delà des obligations réglementaires. En effet, alors que toutes les mesures prises dans la feuille de route signée en juillet 2021 avec les Pouvoirs publics ont été mises en œuvre[3], la filière a collectivement décidé d’aller plus loin en adoptant un nouvel accord interprofessionnel le 29 septembre dernier. Ainsi, dès le 15 décembre prochain, son « Plan Adour » entrera en vigueur.
Ce plan résulte de la volonté de la filière palmipèdes gras, sous l’impulsion du CIFOG, de la filière volaille régionale (Airvol) et des chambres d’agricultures (40-32-64-65) dans le cadre de l’organisation à vocation sanitaire de la région (ASAVI). Il s’agit d’un plan volontariste qui sera expérimenté dans l’attente d’un vaccin qui pourrait arriver d’ici fin 2023.
Ainsi, du 15 décembre 2022 au 15 janvier 2023, les élevages les plus denses situés dans 68 communes du Sud-Ouest connaîtront notamment un vide sanitaire synchronisé des élevages de palmipèdes pour éviter tout risque de propagation du virus. Dans le même temps, les autres régions productrices de France procéderont à des allongements de vides sanitaires dans les élevages, au-delà des mesures déjà prises l’année dernière et les fermes de ponte hébergeant les précieux reproducteurs seront protégés par un vide des élevages de canards à foie gras situés à proximité. Ces initiatives historiques doivent contribuer à éviter un nouveau drame alors que le virus a continué de circuler dans la faune sauvage depuis le printemps et recommence à toucher des élevages.
Les professionnels du Foie Gras mettent tous les moyens en œuvre afin de continuer à proposer des moments gourmands d’exception aux consommateurs. Les entreprises sont particulièrement mobilisées pour ces fêtes de fin d’année qui vont permettre à beaucoup de Français de rompre avec la morosité ambiante pour partager de véritables moments festifs.
Des instants privilégiés où le Foie Gras joue un rôle central. En rayon, les consommateurs découvriront ainsi une large offre apéritive leur permettant de partager du Foie Gras tout en maîtrisant leur budget grâce à des petits formats ou des tartinables.
Les marques mettent également l’accent sur les signes de qualité pour fournir des garanties aux consommateurs : Foie Gras de France, IGP Sud-Ouest, Label Rouge, ingrédients 100 % français, caution de Grands Chefs, etc. De plus, les entreprises s’inscrivent dans des démarches durables, avec des emballages réutilisables comme le torchon en véritable tissus, des durées de conservation allongées grâce au mode de cuisson lente, etc.
Tandis que les marques ont imaginé des produits pour répondre aux attentes du plus grand nombre, la filière prolonge ses actions de transparence auprès des consommateurs et des professionnels, sur le terrain comme sur les réseaux sociaux, pour renforcer leurs connaissances de ce mets emblématique de la gastronomie française.
[1] Source : enquête CIFOG / CSA décembre 2021
[2] Source : Kantar – tous circuits 2021
[3] mise à l’abri des animaux, baisse de densité de la production de palmipèdes dans les zones à risque de diffusion (ZRD) avec un allongement d’1 semaine du vide sanitaire entre deux lots du 15 octobre au 15 février…
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